Résumés des sessions / Session abstracts > Thème 7Thème 7 : Ressources / Resources
Session 7.1 : Stockage Géologique du CO2Session 7.1: Geologic storage of CO2Responsables : Corinne Loisy (EGID, Bordeaux) corinne.loisy@ensegid.fr Bruno Garcia (IFPEN) bruno.garcia@ifpen.fr Résumé : La prise de conscience de la communauté internationale et la convergence des données scientifiques autour du réchauffement climatique rendent urgent le déploiement, dans le monde entier, des technologies favorisant la réduction des gaz à effet de serre. La technologie de captage et de stockage géologique du CO2 constitue l’une des réponses adaptées à l’échelle du problème. Cette session se propose de faire le point sur les avancées technologiques, les recherches en cours et les premiers retours d’expérience des chantiers pilotes de stockages géologiques de CO2. Plusieurs volets pourront se développer autour de cette session :
Abstract: Awareness of the international community and the convergence of scientific data about global warming imply an urgent deployment around the world of technologies that promote the reduction of greenhouse gas emissions. Capture and geological storage of CO2 technology is one of the appropriate solution for this problem. This session offers an update on technological advances, current research and early feedback from pilot sites of geological storage of CO2 . Several components can be developed around this session :
Session 7.2 : Hydrogène souterrain : stockage et production naturelle (SFMC)Responsables : Mikhail Panfilov (U. Lorraine, Nancy) mikhail.panfilov@univ-lorraine.fr Valérie Beaumont (IFPEN) valerie.beaumont@ifpen.fr Résumé : Cette session présentera deux sujets liés à l’hydrogène souterrain en tant que vecteur ou source d’énergie renouvelable, qui sont apparu au premier plan des géosciences durant les dernières années : le stockage souterrain de l’hydrogène et les émanations naturelles d’H2. Le stockage souterrain d’H2 est une solution reconnue être une des plus efficaces pour stocker l’électricité renouvelable excédentaire, dont la production est en augmentation en Europe et qui est souvent par nature intermittente. L’électricité produite est convertie en hydrogène « vert »par électrolyse de l’eau et est stockée dans un aquifère, une cavité saline, ou un gisement de gaz déplété. Une fois extrait d’un tel stockage, l’hydrogène est reconverti en électricité dans des piles à combustible ou par des turbines à gaz. Une autre application de l’hydrogène, cette fois produit dans des réacteurs nucléaires par des réactions thermo-chimiques, ou à partir de combustibles fossiles, pourrait également exiger des solutions de stockage afin de libérer la production de la demande des consommateurs, assurer une flexibilité au marché d’énergie, et de limiter l’impact environnemental. Les problématiques scientifiques liées au stockage souterrain d’H2 sont significativement différentes de celles du gaz naturel ou de CO2. La grande mobilité des petites molécules d’H2 et la forte réactivité avec d’autres espèces dissoutes dans le gaz ou l’eau en présence de bactéries déterminent la dominance de l’aspect transport réactif et microbiologie-chimie dans le comportement d’un stockage souterrain d’H2. Les problèmes essentiels concernent les fuites d’H2 par diffusion, l’étalement latéral le long de la couverture du réservoir, les différentes formes de piégeage hydrodynamique, les pertes causées par les réactions biotiques initiées par plusieurs types de colonies méthanogènes, acétogènes, sulfato-réductrices et ferro-réductrices. La cinétique des réactions et de la croissance de populations de microorganismes font actuellement l’objet d’étude. Plusieurs données in-situ montrent un effet de séparation naturelle des composants chimiques dans le gaz stocké et l’apparition des zones sursaturées en hydrogène ou en méthane (phénomènes d’auto-organisation). L’importance du sujet est souligné par le fait qu’un projet Européen et plusieurs projets Allemands et Français sur cette thématique ont été lancés en 2012-2013.
Session 7.3 : Monazite : un marqueur des processus crustaux. Avancées et développements récents (SFMC)Responsables : Philippe Goncalves (Chrono-environnement, Besançon) philippe.goncalves@univ-fcomte.fr Anne-Magali Seydoux-Guillaume (GET, Toulouse) anne-magali.seydoux@get.obs-mip.fr Valérie Bosse (Magmas et Volcans, Clermont-Ferrand) V.Bosse@opgc.univ-bpclermont.fr Emilie Janots (ISTERRE, Grenoble) emilie.janots@ujf-grenoble.fr Marc Poujol (Géosciences Rennes) marc.poujol@univ-rennes1.fr Résumé : La monazite est un phosphate de Terres Rares pouvant incorporer par substitutions chimiques des quantités non négligeables d’actinides, tel que l’uranium et le thorium. Les observations naturelles et données expérimentales montrent que ce minéral est stable sur une large gamme de conditions P-T depuis la diagenèse jusqu’aux conditions métamorphiques de ultra-hautes températures et ultra-hautes pressions, et pour des compositions chimiques de roches et de fluides variées. Ainsi la monazite constitue un excellent traçeur des processus crustaux (sédimentaires, hydrothermaux, métamorphiques et magmatiques) pouvant être à l’origine de formation de gîtes et gisements de Terres Rares, Uranium et Thorium. La monazite est aussi un géochronomètre largement utilisé depuis les années 90. Toutefois, les 10 à 15 dernières années ont été marquées par des avancées significatives sur la connaissance du comportement de ce chronomètre dans des contextes géodynamiques variés grâce entre autres :
Nous invitons la communauté des Sciences de la Terre et de la Matière à participer à cette session pour discuter des récents développements et avancées futures autour de la monazite. Cette session se veut la plus large possible et intégrera aussi bien des travaux basées sur des observations naturelles en contexte sédimentaire, magmatique ou métamorphique, que sur des travaux expérimentaux ou des développements analytiques de caractérisation et datation. Nous encourageons vivement les travaux intégrant le rôle de la monazite sur les ressources en U, Th et Terres Rares Légères.
Session 7.4 : Archéométrie - GéoarchéologieSession 7.4 Archaeometry - GeoarchaeologyResponsables : Sandrine Baron (TRACES, Toulouse) sbaron@univ-tlse2.fr Margot Munoz (GET, Toulouse) margot.munoz@lmtg.obs-mip.fr Résumé : Datation, traçage de sources, caractérisations physico-chimique d’artefacts (obsidiennes, silex, matériaux de construction, métal, os...) font partie des approches de l’archéométrie nécessaire pour soulever des verrous archéologiques et historiques telles que la circulation des matériaux ou la restitution des procédés de fabrications aux périodes anciennes. Les approches archéométriques et géoarchéologiques sont également dédiées à la prospection de structures enfouies et à la reconstitution des techniques d’exploitation des ressources et de production des matériaux. L’étude de l’altération des matériaux du patrimoine est aussi un domaine de recherche venant à l’appui des connaissances nécessaires pour leur préservation.
Abstract: Dating, tracing sources, physico-chemical characterization of artefacts (obsidians, flints, building materials, metal, bones ?) are a part of archaeometrical approaches necessary to unlock archaeological and historical bolts such as circulation of materials or identification of manufacturing processes in the ancient periods. The archaeometrical and geoarchaeological approaches are also dedicated to the prospection of buried structures, the reconstruction of resources exploitation techniques and the materials production. The study of the alteration of the heritage materials is also a field of re-search coming in support of the knowledge necessary for their conservation.
Colloque Journées de Launay - Congrès international de MétallogénieMeeting Journées de Launay - International Congress of MetallogenyResponsables : Stefano Salvi (GET, Toulouse) stefano.salvi@get.obs-mip.fr Didier Béziat (GET, Toulouse) didier.beziat@get.obs-mip.fr Marieke van Lichtervelde (GET, Toulouse) marieke.van-lichtervelde@get.obs-mip.fr Organisation : 2 jours de conférences (avec session posters en parallèle). Session 7.5 : Colloque Journées de Launay - Afrique : Quoi de neuf en métallogénie ?Session 7.5 : Meeting Journées de Launay - Afrique : Quoi de neuf en métallogénie ?Responsables : Mark Jessell (GET, Toulouse) mark.jessell@get.obs-mip.fr Mohammed Bouabdellah (Faculté des Sciences, Oujda, Maroc) mbouabdellah2002@yahoo.fr Résumé : Cette session a pour objet de faire un état des lieux des recherches menées en Afrique au cours de cette dernière décennie, par les chercheurs francophones sur les ressources minérales. Tous les types de minéralisations (or, gemmes, métaux de base, métaux rares, ...) et tous les contextes géologiques depuis le Précambrien jusqu’au Quaternaire pourront être traités.
Session 7.6 : Colloque de Launay - Approches innovatrices, analytiques ou expérimentales, dans l’étude des gisementsSession 7.6 : Meeting Journées de Launay - Novel, analytical, and experimental methods in ore deposit studiesResponsables : Gleb Pokrovski (GET, Toulouse) gleb.pokrovski@get.obs-mip.fr Résumé : Cette session met en avant les récents progrès dans les domaines de la géochimie analytique et de l’expérimentation, appliqués à la compréhension de la for-mation des gisements. Elle concerne aussi bien les innovations en domaine analytique in-situ englobant notamment la géochronologie, que la modélisation de la géochimie des solutions.
Session 7.7 : Colloque Journées de Launay - Processus de formation et types de gisements métallifèresSession 7.7 : Meeting Journées de Launay - Types and formation of ore depositsResponsables : Michel Jébrak (UQAM, Montréal, Canada) jebrak.michel@uqam.ca Gaston Giuliani (GET, Toulouse et CRPG, Nancy) giuliani@crpg.cnrs-nancy.fr Résumé : Cette session très générale permettra de recueillir toutes les contributions autres que celles traitées dans les deux premières sessions. Il sera abordé dans cette session les questions classiques posées en Métallogénie : contexte dynamique, genèse et distribution spatio-temporelle des ressources minérales, source, transport et dépôt des métaux.
Session 7.8 : 12e Colloque Annuel du Groupe Français des ArgilesResponsables : François Martin (GET, Toulouse) francois.martin@get.obs-mip.fr Jean-Louis Robert (IMPMC, Paris) jean-louis.robert@impmc.upmc.fr Résumé : Le Groupe Français des Argiles (GFA), régie par la loi n°08223 de 1901, fort de 150 membres, regroupe actuellement des membres issus du milieu académique et de l’industrie et a pour but de concourir aux progrès des connaissances sur les minéraux argileux, les argiles, les roches argileuses, les argiles de synthèse, les hydroxydes doubles lamellaires (HDL), les interactions argiles - polymères, les argiles et la santé, et d’un point de vue pluridisciplinaire, les techniques de caractérisations, les méthodes spectroscopiques et d’imagerie, ... Le Groupe Français des Argiles fait partie de l’Association des Groupes Européens des Argiles (EGCA) qui édite le journal Clay Minerals. Il est rattaché à L’Association Internationale pour l’Etude des Argiles (AIPEA). Enfin, le GFA est l’une des 26 associations fondatrices de la Fédération Française des matériaux (FFM) créée pour promouvoir les relations entre laboratoires, publics et privés, travaillant dans le domaine des matériaux en France. Son président actuel est Jean-Louis Robert (IMPMC, Université Pierre et Marie Curie, Paris). Programme prévisionnel : Jour 1 :
Jour 2 :
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