Résumés des sessions / Session abstracts > Thème 1

Thème 1 : Processus de surface / Earth surface processes


  • Session 1.1 :

  • Session 1.2 :


  • Session 1.3 :




  • Session 1.4 :

  • Session 1.5 :


  • Session 1.6 :

  • Session 1.7 :

  • Session 1.8 :

  • Session 1.9 :

  • Session 1.10 :

Géomorphologie 1 : observation des objets naturels et processus

Quantification des processus de surface
Quantification of Earth surface processes


Morphodynamique des zones littorales – architectures, dynamique aux échelles de temps longues, résilience et effets anthropiques
Morphodynamics of coastal areas – architecture, long scale dynamics, resilience and anthropic effects


Paléoaltérations et paléoenvironnements

Dynamique de la lithosphère et déformations actives : Intégration multi-méthodes de la géodésie à la paléo-sismologie (CNFGG)

Imagerie des failles actives (CNFGG)

Aléa et risques naturels (CNFGG)

Observation de la Terre, télédétection

Processus d’évolution des surfaces planétaires

Géomagnétisme et archéologie : retracer la variation séculaire du champ géomagnétique et applications en datation (CNFGG)


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Session 1.1 : Géomorphologie 1 : observation des objets naturels et processus

Responsables :

  • Gérard Hérail (GET, Toulouse)   gerard.herail@get.obs-mip.fr

  • Bernard Delcaillau (Université de Caen Basse Normandie)   bernard.delcaillau@unicaen.fr


  • Résumé :

     Toutes les formes de relief sont une des signatures des processus géodynamiques internes et/ou externes et constituent en cela une source directe d’information sur l’évolution de la surface de la Terre. L’observation couplée des formes et des sédiments associés permet en outre de préciser les processus. Ceci ajouté au fait que les outils d’observation spatiale de la Terre sont de plus en plus utilisés et fournissent des images de la morphologie de la surface couvrant de très grandes étendues rend nécessaire de revenir sur la signification, en termes de géomorphogenèse, des objets naturels préservés en surface (formes, altérites et sédiments associés). Cette session sera l’occasion de réunir l’ensemble de cette communauté pour traiter de l’enregistrement dans des objets naturels (formes de terrain mais aussi dépôts) des différents processus de géomorphogenèse et des critères d’interprétation de ce signal en terme d’évolution du relief. Les présentations et les posters se rapportant à ces thèmes seront donc privilégiés. Nous attendons des contributions à la fois sur les formes de reliefs issues des déformations actives, les formes héritées, la géomorphologie côtière, les processus d’érosion, l’altération supergène des roches, l’ablation et le stockage des produits mobilisés, l’évolution des réseaux de drainage et les formations superficielles et ceci aux différentes échelles spatiales et sans négliger les formes qui se développent sur de longues (la dizaine de million d’années) périodes.


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    Session 1.2 : Quantification des processus de surface
    Session 1.2: Quantification of Earth surface processes

    Responsables :

  • Lucilla Benedetti (CEREGE, Aix en Provence)   benedetti@cerege.fr

  • Stéphanie Brichau (GET, Toulouse)   stephanie.brichau@get.obs-mip.fr

  • Vincent Regard (GET, Toulouse)   vincent.regard@get.obs-mip.fr


  • Résumé :

     L’étude de l’évolution des surfaces passe bien souvent par la connaissance de leur chronologie de mise en place et par la quantification de leur vitesse d’évolution. Cette session a pour but de réunir l’ensemble des études ayant pour objectif de contraindre l’évolution d’une surface à toutes les échelles spatiales et temporelles mais également la quantification des interactions entre processus de surface et tectonique et/ou climat. Celles-ci peuvent passer par la datation des morphologies, et/ou par la quantification des transferts (flux sédimentaire, taux d’érosion, vitesse d’exhumation par exemple), mais également par l’analyse de l’ensemble des processus qui déterminent la forme et l’évolution des reliefs. Nous encourageons la présentation de résultats obtenus à partir de l’observation, la mesure et la datation de la morphologie, mais également ceux traitant des processus et des lois conduisant à la mise en place des reliefs.


    Abstract:

     Understanding earth surface processes requires accurate quantification of their dynamics and chronology. This session is dedicated to all contributions aiming at constraining surface evolution at different spatial and temporal scales, as well as quantifying the interactions between surfaces processes, tectonics and/or climate. Presented studies may focus on morphochronology, and/or flux quantification (i.e., sediment fluxes, erosion or exhumation rates) and alternatively on mechanisms inducing changes in the relief.


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    Session 1.3 : Morphodynamique des zones littorales – architectures, dynamique aux échelles de temps longues, résilience et effets anthropiques
    Session 1.3: Morphodynamics of coastal areas – architecture, long scale dynamics, resilience and anthropic effects

    Responsables :

  • Vincent Regard (GET, Toulouse)   vincent.regard@get.obs-mip.fr

  • Anne Duperret (LOMC, Université LeHavre et LDO, Plouzané)   anne.duperret@univ-lehavre.fr

  • Frédéric Bouchette (Géosciences Montpellier)   frederic.bouchette@gm.univ-montp2.fr


  • Résumé :

     Cette session vise à regrouper des contributions originales relatives à la géomorphologie et la morphodynamique des littoraux sableux ou rocheux, des estuaires et des systèmes lagunaires. Cette session couvre les enregistrements sédimentaires et les processus s’exprimant aux échelles de temps annuelle à historique, et sert de prolongement à la Session 2.6 axée sur une dynamique littorale à plus court-terme. La session 1.4 accueillera aussi les travaux aux échelles de temps très long, notamment ceux portant sur l’édification et la préservation des prismes littoraux Holocène. Les contributions attendues sont largement multidisciplinaires : modélisation physique et numérique, géologie de terrain, géologie marine, carottages, géochronologie, imagerie et mesure géophysique de [sub-]surface à haute-définition, imagerie spatiale à grande échelle... Les travaux interdisciplinaires sont encouragés jusqu’à l’intégration des aspects développés en sciences humaines et sociales sur la vulnérabilité et la résilience des littoraux.


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    Session 1.4 : Paléoaltérations et paléoenvironnements

    Responsables :

  • Robert Wyns (BRGM, Orléans)   r.wyns@brgm.fr

  • Dominique Chardon (GET, Toulouse)   dominique.chardon@get.obs-mip.fr


  • Résumé :

     Depuis une vingtaine d’années, les progrès dans les méthodes de datation des profils latéritiques et le traçage de la trajectoire des continents par paléomagnétisme ont permis de montrer que de nombreux profils latéritiques se sont développés dans le monde très en dehors de la ceinture intertropicale, jusqu’à de hautes latitudes (50 à 60°) Les âges obtenus montrent que nombreux profils d’altération d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique du Sud ou d’Australie sont contemporains de ceux présents actuellement en Europe et développés sous des paléolatitudes comprises entre 35 et 50°. Le développement des profils latéritiques, ou plus généralement des profils d’altération soustractive caractérisés par le lessivage de la roche parente apparaît systématiquement associé à des bombements des lithosphères continentales d’origine tectonique (épaulements de rifts, flambage en compression, points chauds). Ces données permettent de relativiser le rôle du climat dans le développement et la répartition mondiale des profils d’altération. Cette session sera l’occasion de faire le point sur la connaissance et la répartition des paléoaltérations latéritiques dans le monde et de leurs âges, et de discuter du rôle respectif de la tectonique et du climat dans la genèse des différents types d’altération.


    Mots clefs :

    Altération, climat, datation, paléomagnétisme, déformations lithosphériques, traces de fission, paléosurfaces, paléoclimats


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    Session 1.5 : Dynamique de la lithosphère et déformations actives : Intégration multi-méthodes de la géodésie à la paléo-sismologie (CNFGG)

    Responsables :

  • Matthieu Ferry (Géosciences Montpellier)   matthieu.ferry@gm.univ-montp2.fr

  • Frédéric Masson (IPG Strasbourg)   frederic.masson@unistra.fr

  • Stephane Mazzotti (Géosciences Montpellier)   stephane.mazzotti@gm.univ-montp2.fr


  • Résumé :

     La compréhension des processus géodynamiques et de tectonique active bénéficie de l’intégration de multiples méthodes depuis la géodésie et géophysique, jusqu’à la géomorphologie et géologie. L’objectif de cette session est de fournir un forum aux chercheurs français et européens qui s’intéressent aux récents développements apportés par ce type d’intégration d’observations de terrain (GPS, gravité, sismologie, géomorphologie, taux d’érosion, paléo-sismologie, etc.) dans la cadre de modèles conceptuels et de modèles numériques des orogènes, marges passives, grandes failles actives, zones de déformation intraplaques, etc.


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    Session 1.6 : Imagerie des failles actives (CNFGG)

    Responsables :

  • Marie-Pierre Doin (ISTERRE, Grenoble)   marie-pierre.doin@ujf-grenoble.fr

  • Stéphane Garambois (ISTERRE, Grenoble)   stephane.garambois@ujf-grenoble.fr


  • Résumé :

     Nous suscitons des contributions dans le domaine de l’imagerie des failles actives, permettant de contraindre de façon quantitative le fonctionnement des failles, à l’échelle du cycle sismique ou à plus long terme. Les techniques d’observation incluent l’imagerie géophysique (géoradar, sismique, électromagnétique,...), le GPS, l’InSAR, la télédétection et la géomorphologie. Les techniques géodésiques permettent de mesurer la déformation, partiellement réversible, associée aux phases intersismique, co-sismique et post-sismique, pour en déduire les variations latérales du glissement sur les failles. L’imagerie géophysique peut permettre de contraindre les orientations des failles, mais également d’imager des marqueurs enfouis, décalés par le fonctionnement des failles. L’ensemble de ces mesures peut être comparé aux sauts cosismiques de séismes historiques, à la segmentation des failles, à des décalages datés de terrasses, moraines ou de marqueurs enfouis, à des taux d’incision, etc., mesurés par géomorphologie et télédétection. Le lien entre comportement sismogène, segmentation et déformation long-terme pourra être exploré. Nous attendons des contributions à la fois sur les failles continentales et les zones de subduction.


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    Session 1.7 : Aléa et risques naturels (CNFGG)

    Responsables :

  • José Darrozes (GET, Toulouse)   jose.darrozes@get.obs-mip.fr

  • Olivier Bellier (CEREGE, Aix en Provence)   bellier@cerege.fr

  • Evelyne Foerster (CEA, Gif sur Yvette)   evelyne.foerster@cea.fr


  • Résumé :

     La Terre, depuis ces enveloppes externes (atmosphère, hydrosphère) jusque dans ces enveloppes internes est soumise à des instabilités perpétuelles. Celles-ci initient de nombreux aléas naturels qui lorsqu’ils sont associés à une vulnérabilité donnent des risques naturels plus ou moins catastrophiques : inondations, séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, mobilité littorale, mouvements gravitaires (effondrements de falaises, glissements de terrain, chutes de blocs,...), etc. Les études sur les risques naturels se sont particulièrement développées depuis les années 80. Avec l’évolution et les progrès techniques de nombreuses communautés (géosciences, géographie, sociologie, économie) travaillent conjointement sur ces thématiques. Nous proposons donc à ces diverses communautés de discuter des récentes avancées sur les risques naturels. L’accent sera mis sur :

    • les études « multi-méthodes »alliant mesures in situ (GPS, extensomètres, inclinomètres, GBSAR, topographie haute résolution, géophysique de sub-surface,...), mesures satellites (optiques, InSAR, altimétriques, Lidar,...) afin d’obtenir une meilleure caractérisation des aléas et des vulnérabilités ;

    • les évolutions dans le domaine de l’observation, la modélisation, la prévision et la prévention ainsi que la surveillance ;

    • les études «multi-communautés » visant à mieux prévenir et gérer les risques naturels, les expériences nationales et internationales ;

    • l’influence des changements climatiques sur les risques naturels.


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    Session 1.8 : Observation de la Terre, télédétection

    Responsables :

  • Jean-Michel Martinez (GET, Toulouse)   jean.michel.martinez@get.obs-mip.fr

  • Philippe Paillou (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux)   philippe.paillou@obs.u-bordeaux1.fr

  • Nesrine Chehata (ENSEGID, Bordeaux)   Nesrine.Chehata@ensegid.fr


  • Résumé :

     La télédétection spatiale est devenue un outil indispensable pour les géosciences, en permettant notamment de densifier et spatialiser des observations menées sur le terrain et qui sont souvent limitées par leur représentativité spatiale ou temporelle. Au fil des années, de nombreuses techniques ont permis d’ouvrir de nouveaux champs d’application, en particulier pour l’étude des surfaces continentales. Les applications cartographiques ont bénéficié de la très haute résolution spatiale, des données radar (SAR, interférométrie, altimétrie) et de l’accès à des séries temporelles qui dépassent désormais plusieurs décennies. De nouvelles techniques comme l’imagerie hyperspectrale, le LI-DAR ou la gravimétrie donnent accès au suivi et à la détection de propriétés de surface extrêmement difficile à caractériser sur le terrain (topographie, cycle de l’eau, pédologie etc.). Enfin, les plateformes d’acquisition se multiplient et une large gamme de capteurs satellite, aéroportés et de drones permettent d’appréhender une large gamme d’échelles spatiales. Cette session sera l’opportunité de présenter des résultats récents concernant les développements et les applications de la télédétection pour l’étude des processus de surface en géosciences.


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    Session 1.9 : Processus d’évolution des surfaces planétaires

    Responsables :

  • Olivier Bourgeois (LPG, Nantes)   olivier.bourgeois@univ-nantes.fr

  • David Baratoux (IRAP, Toulouse)   David.Baratoux@irap.omp.eu


  • Résumé :

     Au cours de la dernière décennie, plusieurs missions spatiales ont exploré la partie interne comme la partie externe du Système Solaire. Les nombreuses données acquises grâce à ces missions spatiales et aux observations depuis la Terre montrent que les surfaces des différents corps solides du Système Solaire (planètes, satellites, astéroïdes, comètes,...) sont soumises à des processus d’évolution extrêmement variés. Ces processus superficiels comprennent aussi bien des changements morphologiques (déformations tectoniques, volcanisme, impacts, érosion, transport, sédimentation,...) que des changements de composition (chimie, minéralogie, pétrologie), qui impliquent des transferts, dans des conditions de pression et de température très variables et souvent très différentes de celles qui règnent sur Terre, entre différents types de matériaux solides, liquides et gazeux plus ou moins exotiques : silicates, carbonates, oxydes, argiles, sels, glaces, eau, CO2, hydrocarbures, clathrates, tholins,...
     Certains de ces processus d’évolution superficiels sont comparables à ceux qui ont déjà été largement décrits, quantifiés et modélisés sur la Terre ; l’évolution des surfaces planétaires en réponse à ces processus peut donc être utilement contrainte grâce à l’analyse de l’évolution géologique de la surface terrestre. En revanche, d’autres processus d’évolution des surfaces planétaires sont inexistants, peu représentés ou encore largement méconnus sur Terre ; la reconnaissance de l’importance dans le Système Solaire, de ces processus exotiques, peut donc fournir une opportunité de reconsidérer leur rôle dans l’évolution de la surface terrestre.
     Le but de cette session est donc de favoriser les échanges et les rapprochements entre les différentes communautés impliquées dans la compréhension des processus actifs à la surface des planètes : géologues, géomorphologues, hydrologues, glaciologues, climatologues, astronomes, physiciens, chimistes,... Elle accueillera des présentations portant sur tous les aspects de l’évolution des surfaces planétaires, quels que soient les outils utilisés (observation, modélisation, expérimentation) et quels que soient les corps solides étudiés (Terre, autres planètes telluriques, satellites des planètes géantes, astéroïdes, comètes,...)


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    Session 1.10 : Géomagnétisme et archéologie : retracer la variation séculaire du champ géomagnétique et applications en datation (CNFGG)

    Responsables :

  • Gwenaël Hervé (IRAMAT, Bordeaux 3 ; Géosciences Rennes)   gwenaelherve1@gmail.com

  • Erwan Thébault (IPGP, Paris)   ethebault@ipgp.fr


  • Résumé :

     Au cours des dix dernières années, l’acquisition de nombreuses données archéologiques et volcaniques de référence a permis de considérablement étendre nos connaissances sur la variation séculaire du champ géomagnétique durant les huit derniers millénaires. De nouvelles courbes locales de variation séculaire (master curves) et des modèles géomagnétiques globaux et régionaux ont été proposés. Les recherches sur cette thématique ont été particulièrement dynamiques en Europe occidentale et cette session sera l’occasion de réunir l’ensemble de cette communauté pour discuter de ces récents développements méthodologiques. Nous souhaitons notamment des contributions sur de nouvelles données de référence en direction et en intensité et sur de nouvelles approches de modélisation. Ces présentations permettront notamment de confronter la précision et la résolution des différents référentiels développés par différentes ap-proches statistiques. La discussion portera aussi sur la pertinence d’une sélection des données de référence en particulier des données sédimentaires(carottes lacustres et marine). La session abordera enfin les applications des courbes de variation séculaire et des modèles géomagnétiques en sciences de la Terre et en archéologie : reconstructions de la position et du moment du dipôle, études des jerks et spikes archéomagnétiques, datations archéomagnétiques et contributions à la chronologie des sites archéologiques...


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